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mardi 24 mai 2016

Cinéthique Villeray termine la saison en grand!

Pour clore une première année de projections de documentaires reliés à l’environnement et aux initiatives citoyennes, Cinéthique Villeray- Cinéma Politica présentera son 16e et dernier film le 6 juin prochain à 19h30 au Patro Le Prévost : Pipelines, pouvoir et démocratie, réalisé par Olivier D. Asselin (ONF).



Ce documentaire produit par Denis McCready et Colette Loumède (productrice exécutive), nous plonge au cœur des luttes citoyennes qui ont permis de freiner le projet de port pétrolier de TransCanada à Cacouna et qui se poursuivent à travers le Québec pour contrer le développement d’oléoducs par l’industrie pétrolière. Le réalisateur explore les différentes sphères de pouvoir dans notre société à travers 4 principaux protagonistes: l’ex-député péquiste au ministère de l’environnement Daniel Breton, l’environnementaliste fondateur de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQPLA) André Bélisle, la citoyenne engagée Alyssa Symons-Bélanger que l’on a pu voir dans les médias enchainée aux clôtures de la raffinerie Suncor à Montréal, et Mikaël Rioux un militant pour la protection des cours d’eaux qui se dit pirate et partisan de l’action directe. Ce film important en phase avec les enjeux politiques et environnementaux actuels nous sensibilise sur les impacts des projets pétroliers et du pouvoir des mobilisations citoyennes. La tournée du film connaît un franc succès au Québec, soyez parmi les privilégiés à voir le film en échange d’une contribution volontaire et à discuter avec le réalisateur ! Un rendez-vous à ne pas manquer !!


Cinétique - Cinéma Politica Villeray est une initiative de citoyens bénévoles de Villeray en transition, en partenariat avec Cinéma Politica, l’Éco-Quartier Villeray et le Patro le Prévost. Le projet a vu le jour le 31 août à la première projection (jadis en collaboration avec le Labo de la Taverne Jarry). C’est environ 500 citoyens de Villeray et des alentours qui ont pu assister aux documentaires d’ici et d’ailleurs, récents et plus anciens, pour ensuite leurs pistes de solutions locales pour améliorer nos façons de vivre en communauté tout en protégeant notre bien commun que sont les ressources naturelles.

mardi 2 février 2016

Cinéthique - Cinema Politica Villeray : s'informer... pour agir!

Nous revenons pour vous en 2016 au Patro Le Prévost avec ce beau partenariat avec Éco-quartier Villeray et Cinéma Politica!
 

À moins d'avis contraire, toutes les projections débutent à 19h30 et une contribution volontaire de 5$ est suggérée.

18 janvier 19h30 : This changes everything (v.o. avec sous-titres français)
Ce documentaire, filmé durant 211 jours de tournage étalés pendant des années dans neuf pays et sur cinq continents, illustre la thèse développée par Naomi Klein dans son essai Tout peut changer : Capitalisme et changement climatique, à savoir que la crise climatique est « une chance de transformer notre système économique défaillant en quelque chose de radicalement mieux ».

La présentation sera suivie d'une discussion avec Geneviève Talbot, de Développement et paix, Osanne Juteau, de la Coalition Vigilance Oléoducs, et Stéphane Théorêt, du Conseil de développement communautaire Solidarités Villeray.




1er février 19h30: In transition 2.0 (v.o. avec sous-titres français)

In Transition 2.0 est le nouveau film de Transition Network. Il nous plonge dans des histoires venues du monde entier, dans le quotidien des gens ordinaires qui réalisent des choses extraordinaires: des communautés qui impriment leur propre argent, qui font pousser de la nourritre un peu partout, qui relocalisent leur économie et construisent des centrales d'énergie propre.

Le Mouvement de la Transition est devenu viral. C'est un laboratoire social qui cherche à répondre à des temps incertains avec un optimisme engagé, de la créativité et des solutions.



15 février 19h30: Hands on: women, climate change (v.f.)
HANDS ON suit cinq femmes de quatre continents qui luttent contre les changements climatiques à travers la politique, les manifestations, l'éducation et l'innovation.


14 mars 19h30: Manifestes en série, épisodes 1 et 2 (suivi d'une discussion avec le réalisateur)*

Véritable tour du monde québécois, odyssée politique montée sur des musiques qui font taper du pied, Manifestes en série trace un portrait subversif et résolument moderne du Québec des années 2000. Sur 4 saisons, Hugo Latulippe et son équipe ont sillonné le pays afin de fréquenter ces citoyens engagés qui ouvrent des voies de solutions aux 4 coins du territoire. Visionnaires, apôtres du petit pas et déplaceurs de montagnes, ils façonnent l’avenir dans les secteurs-clés de l’activité humaine. Ils rêvent de plus de beauté, d’humanité. Ils donnent le goût de changer le monde. Un geste à la fois. Dans l’humilité du quotidien ou sur la place publique. À l’ère de l’homo sapiens turbo, ces gens écrivent, bâtissent et cultivent des manières pour que l’humanité progresse et se poursuive en préservant un maximum d’équilibre et d’équité. De 1000 façons, avec les mains ou avec les mots, ils incarnent une résistance à la mondialisation des marchés. Ils osent dire : « et si nous redéfinissions notre manière d’être humain? ». Cette série est un appel à l’action citoyenne. Un chant d’espoir.
*La projection sera suivie d'une discussion avec le réalisateur, Hugo Latulippe.

11 avril 19h30 : Cultures en transition (v.f.)
A Cuba, en Angleterre, en France, la transition culturelle est en cours vers un futur dépassant l’insécurité alimentaire et les désastres écologiques.

Le film donne à voir des alternatives répondant à la triple menace du changement climatique, de la raréfaction du pétrole et des crises économiques. Les solutions sont simples, modiques et écologiques. Du balcon-potager à l'agroécologie au niveau national, elles favorisent les économies locales, les liens de voisinage, la résistance aux chocs extérieurs et la libre diffusion des savoirs.

La transition n’est pas une révolution mais une évolution, inspirée de notre histoire. C’est un projet convivial à l’opposé de l’exploitation industrielle. L’agriculture y devient la clé de voûte de la culture.

25 avril 19h30: Le Semeur
En plein cœur des méandres de Kamouraska au Québec, Patrice Fortier vit dans La Société des plantes où il préserve minutieusement, tel un copiste du Moyen-Âge, les semences végétales rares ou oubliées pour en faire des variétés « anciennes du futur ». Patrice jardine en rêvant et transforme ses récoltes en projets artistiques. Au fil des saisons, par la patience de ses gestes, il nous transmet sa passion et ses connaissances tout en constituant sa banque de semences. Ces germes de vie iront pousser dans des milliers de jardin potagers à travers la planète… Ode à la biodiversité végétale et à son patrimoine porté par un semencier original et génétiquement motivé! Attention, l’impossible est en cours… 

9 mai 19h00 : L'encerclement*
*EXCEPTIONNELLEMENT, LA PRÉSENTATION COMMENCERA À 19H.

À travers les réflexions et les analyses de plusieurs intellectuels de renom, ce documentaire trace un portrait de l’idéologie néolibérale et examine les différents mécanismes mis à l’œuvre pour en imposer mondialement les diktats.

Déréglementer, réduire la taille de l’État, privatiser, limiter l’inflation plutôt que le chômage, bref, financiariser et dépolitiser l’économie : les différents dogmes de cette pensée prêt-à-porter sont bien connus. Et s’ils s’immiscent lentement dans nos consciences c’est qu’ils sont diffusés à travers un vaste et inextricable réseau de propagande.

lundi 2 novembre 2015

Gaz Métro, la verte campagne

Initialement publiée dans la section opinion
du Devoir le 2 novembre 2015

Affiche de la campagne de Gaz Métro
Tout le monde a vu depuis quelque temps la campagne de Gaz Métro, très agressive, qui cherche à nous convaincre que gaz naturel et environnement vont de pair : Éole Métro, Solaire Métro, Bio Métro. Un café équitable avec ça? Gaz métro se pose en nouveau chevalier du développement durable. Le message est clair : le gaz naturel est un gaz propre. Après tout, il est… naturel!

Or, ce que fait Gaz Métro, c’est miser sur l’ignorance des Québécois pour leur servir une entreprise de greenwashing parfaitement dégoûtante, et ce, précisément quand les forages controversés se multiplient. Il y a à peine un an, Gaz Métro a d’ailleurs conclu une entente avec Pétrolia pour s’assurer un monopole sur le gaz de schiste issu d’Anticosti. Est-il nécessaire de rappeler à quel point la fracturation hydraulique, seul processus utilisé pour l’extraction de cette ressource, est destructrice?

Nous savons que la fracturation hydraulique génère de vastes quantités d’eaux usées contenant, entre autres choses, des particules radioactives. Nous savons que la technique est tellement énergivore qu’elle produit à peine plus d’énergie qu’elle n’en consomme et que, par conséquent, elle ne doit sa prétendue rentabilité qu’aux incohérences de notre système économique. Nous savons aussi qu’en Pennsylvanie, une étude du gouvernement fédéral a démontré que 25% des puits ont mené à des contaminations des sources d’eau potable, et que ce chiffre risque d’être beaucoup plus élevé ici, en raison de la faible profondeur des gisements. Nous savons enfin que les puits libèrent des quantités de méthane importantes qui, selon certaines études, pourraient faire du gaz et du pétrole de schiste des sources énergétiques au potentiel de réchauffement climatique supérieure au charbon, lequel détenait jusqu’à récemment le record de l’énergie la plus polluante.

On nous dira que, précisément, puisque du méthane s’échappe des puits, mieux vaut essayer d’en récupérer une partie que de le laisser s’échapper dans l’atmosphère. C’est vrai. Mais devrait-on justifier le geste de Gaz Métro sous prétexte que les forages pétroliers d’Anticosti libéreront de toute façon le précieux gaz, ou ne devrait-on pas tout bonnement interdire les travaux de Pétrolia? Ce qui est sûr, c’est qu’à partir du moment où Gaz Métro s’associe à un processus à haut risque qui a toutes les chances de transformer Anticosti en désert huileux, l’entreprise perd toute crédibilité environnementale.

Photo aérienne de sites de fracturation hydraulique par
Bruce Gordon d'EcoFlight, via Flickr Creative Commons
Surtout que les investissements de Gaz Métro dans le gaz non conventionnel ne s’arrêtent pas là. En effet, une proportion importante du gaz vendu au Québec provient des puits de gaz de schiste forés en sol américain. Quelle proportion? Difficile d’avoir des chiffres précis, Gaz Métro refuse de les divulguer. En revanche, on sait que la quantité de biométhane injectée dans le réseau - ce fameux « Bio Métro » dont l’entreprise veut faire sa marque de commerce - est extrêmement marginale : environ 0.5% actuellement, avec un potentiel de 5 à 10% à long terme.

À l’heure du réchauffement climatique, le mot « naturel » a bon dos. Je m’étonne d’ailleurs que Shell n’ait pas encore pensé à nous vendre du « pétrole naturel », voire du pétrole bio. Parce qu’après tout, le pétrole est un produit de la nature, non? Les efforts de Gaz Métro pour développer les énergies renouvelables sont louables, mais tant que l’entreprise continuera à détruire d’une main ce qu’elle construit de l’autre, nous devrons reconnaître ces efforts pour ce qu’ils sont : un coup de pub.



François Geoffroy

Professeur de littérature au Collège Montmorency, membre du groupe citoyen Villeray en transition et membre fondateur des clubs Cinéthique, dans Villeray et à Laval.

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Sources :

  • Andrew Nikiforuk, «US Federal Report Confirms Water Pollution by Fracking »,The Tye, 8juin 2015.
  • Benjamin Zizi, « Du biogaz dans le réseau de Gaz Métro, c'est maintenant? », Écohabitation, 25 mars 2013.
  • Canadian press, « Climate expert says coal not oilsands real threat », CBC News, 20 férier 2012.
  • Équipe Catrbon Brief, « Why measuring fugitive methane emissions from shale gas production matters » Carbon brief, 24 juillet 2014.
  • Felicity Carus, « Dangerous levels of radioactivity found at fracking waste site in Pennsylvania », The guardian, 2 octobre 2013.
  • Florent Daudens, « Gaz Métro envisage d'importer plus de gaz de schiste au Québec », Radio-Canada.ca, 24 septembre 2012.
  • Laura Handal, Patrick Hébert et Bertrand Schepper, « Gaz de schiste : une filière écologique et profitable pour le Québec ? », IRIS, 17 février 2011
  • Philippe Gauthier, « Le fléau méconnu de la fracturation à faible profondeur », Voir.ca, 29 juillet 2015.

mercredi 14 octobre 2015

Cinéthique: programmation octobre-novembre

Nous sommes enchanté.e.s de vous revenir avec trois excellentes soirées de projections à la Taverne Jarry! Notez bien le changement d'horaire: les projections débuteront maintenant à 20 h 00 tapant. Pour le reste, on garde les ingrédients du succès: des films qui nous touchent et nous font réfléchir, des discussions qui nous poussent à passer ensemble à l'action, du pop-corn gratuit et une contribution volontaire à la hauteur des moyens de chacun et chacune!

26 octobre - Survivre au progrès


Au fil de l’histoire humaine, des innovations associées au progrès se sont souvent révélées destructrices.  Des intellectuels, des militants, des banquiers et des scientifiques les plus éminents du monde nous mettent au défi d’échapper aux « pièges du progrès », qui ont eu raison des civilisations antérieures et menacent insidieusement la nôtre.

Survivre au progrès est un requiem cinématographique à « la routine de l’évolution ».

9 novembre - The Yes Men fix the world (avec sous-titres français)

Ce duo d'activistes humoristiques manifeste à coups de canulars farfelus et subversifs. Habillés en costard cravate, en salopette moulante dorée, cachés dans une Survivaball gonflable, avec une moustache ou des lunettes grotesques, ils ont un objectif des plus sérieux: mettre fin aux dérives du néolibéralisme.

Les Yes Men sont là pour montrer par le ridicule les horreurs du statut quo et l'urgence d'un changement.

23 novembre - Courts-métrages du Transition Bus (avec sous-titres français)

Le Transition Bus est un autobus converti aux énergies renouvelables avec lequel Camille et Charlotte sillonnent l'Amérique du nord à la rencontre de collectivités qui expérimentent un développement local différent, prospère, écologique et équitable.

Au fil de leur expédition, les courts-métrages du couple révèlent une constellation d’entrepreneurs sociaux aux initiatives originales et porteuses d'espoir.

jeudi 3 septembre 2015

Cinéthique: s'informer... pour agir!

Nous revenons en force cet automne avec une série de projections de documentaires! S'informer et se rassembler pour agir, tels sont les objectifs de cette série nommée Cinéthique. C'est un rendez-vous, un lundi sur deux à La Taverne Jarry à 19h30.

Si vous en avez assez de vivre dans un sentiment d'impuissance permanent quand vous songez aux enjeux sociaux et environnementaux qui nous concernent tous, venez rencontrer des gens qui partagent vos préoccupations. Venez surtout travailler à mettre sur pied, avec nous, des solutions à l'échelle locale!

14 septembre - A crude awakening (v.f.)


Depuis la fin du 19e siècle, l'économie a reposé sur une consommation toujours plus grande de pétrole. Ce combustible extraordinaire a permis des progrès sans précédents mais, problème:  il est non renouvelable et menace aujourd'hui de dérégler notre climat de façon irréversible. 

A crude awakening explore la précarité de notre civilisation basée sur une consommation de pétrole sans limite et les solutions pour s'en sortir.

28 septembre - Pas de pays sans paysan

Sous la pression de multinationales de l'agriculture, la terre s'appauvrit, tout comme les cultivateurs qui sont à leur merci. Au Québec, au Vermont, dans les Prairies canadiennes et en France, des agriculteurs ont un tout autre modèle à proposer.

Pas de pays sans paysans fait place aux personnes qui demandent, inventent et expérimentent des alternatives!

12 octobre - Gasland

Depuis quelques années, l'exploitation du gaz naturel a pris d'assaut l'Amérique du nord grâce à la fracturation hydraulique et les gaz de schiste, une technique mal maîtrisée, dangereuse pour l'eau potable et la santé humaine. Pour arriver à ses fins, l'industrie a recours à des pratiques douteuses.

Alors que le Québec étudie présentement son potentiel gazier en vue de lancer l'exploitation, Gasland montre que le rêve du gaz de schiste a tout d'un cauchemar.



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