Affichage des articles dont le libellé est Montréal. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Montréal. Afficher tous les articles

dimanche 29 janvier 2017

CONNECTO

Des ateliers créatifs et ludiques dans Villeray-Saint-Michel



Venez vivre une expérience de connexion à la nature pour vous dégourdir les jambes, vous émerveiller devant la beauté de la neige et rencontrez vos voisins! 

Les 5 et 19 février, rendez-vous au bistro du Patro Le Pevrost à 14h. 
Au programme : jeux pour se rencontrer, créations artistiques dans la neige, ballade dans les ruelles et découverte de la science des flocons. En fin d’atelier, réchauffez-vous autour d’une collation et d’un cidre chaud !

ET C'EST GRATUIT!

Eventbrite : http://bit.ly/2iWbm7p


Cette série d'atelier est financée par WWF-Canada, en partenariat avec l'Écoquartier Villeray,
l'Écoquartier Saint-Michel et Villeray en Transition

samedi 2 avril 2016

Une monnaie locale pour Montréal : conférence de Philippe Derudder suivie de la présentation du projet


Une monnaie qui, simplement en l'utilisant pour régler vos achats courants, favorise du développement écologique, économique et social... c'est possible?

Le mouvement des monnaie locales complémentaires prend de l'ampleur partout dans le monde (Chiemgauer en Bavière, WIR en Suisse, SOL en France, Calgary Dollar en Alberta, etc.)

Nous vous invitons donc à assister à la conférence de Philippe Derudder, auteur de plusieurs ouvrages sur la question. Cet événement sera aussi l'occasion de présenter l'état du projet de monnaie locale complémentaire pour Montréal. Le projet vous intéresse? Vous avez envie d'apporter votre contribution? Vous êtes curieux?




Venez nous rencontrer le samedi 9 avril à partir de 14h au chalet Normanville (7480 rue de Normanville)

mardi 2 février 2016

Le Brunch du siècle : sortons Villeray de l'ère du pétrole

MISE À JOUR DU 3 AVRIL 2016:
Consultez le bilan du Brunch du siècle au http://ocpm.qc.ca/sites/dev2015-v2.ocpm.qc.ca/files/webform/inscriptions/memoire_vet_eqv.pdf


========================






La population et les groupes de Villeray sont conviés au
Brunch du siècle pour réfléchir aux actions à porter afin de sortir le quartier de sa dépendance au pétrole. La consultation, à l’initiative de Villeray en transition et de l’Éco-quartier Villeray, marque la volonté citoyenne et communautaire à se prendre en main pour trouver des solutions face aux problématiques des énergies fossiles.

Détails sur l’activité
dimanche 21 février de 10h30 à 15h30
au Patro Le Prévost, 7355 Christophe-Colomb

L’activité débutera par un brunch-conférence et sera suivi par différentes activités de visualisation et discussions en groupe afin de trouver des solutions concrètes, ambitieuses et réalisables pour réduire la dépendance aux énergies fossiles dans Villeray. L’objectif visé est d'atteindre la neutralité carbone en 2042 à l’occasion du 400e anniversaire de fondation de Montréal.

Les conclusions de cette journée permettront aux organisateurs.trices de rédiger un mémoire pour la consultation de la Ville. Elles jetteront aussi les bases d'un plan de quartier pour lutter contre le réchauffement climatique.

Un contexte idéal
L’exercice arrive à point, alors que les dirigeants du monde se sont entendus à Paris pour limiter le réchauffement climatique en dessous du seuil des 2ºC, que la Communauté métropolitaine de Montréal s'oppose au projet de pipeline Énergie Est et que la Ville tient une consultation sur sa dépendance au pétrole (www.vertmtl.org). 

Horaire
10h30 - Accueil
10h45 - Brunch-conférence:
« Villeray: dépendant du pétrole? »
11h30 - Imaginer
« Vivre Villeray carbonneutre en 2042 »
Midi - Discussions collectives
« Enjeux et solutions pour un futur positif »
14h00 - Vision et engagement
« Où en serons-nous dans 25 ans? »
14h30 - Priorités
15h00 - Mot de la fin


Inscription
En ligne au http://tinyurl.com/brunch-villeray ou
Par téléphone au (514) 273-8535 #293.
Les participant.e.s sont invité.e.s à apporter un fruit pour compléter le brunch offert gratuitement par les organisateurs.trices.

mardi 8 septembre 2015

Question à toutEs les candidatEs de Papineau

Voici la question que nous adressons à tous les candidats et candidates de Papineau. Nous espérons pouvoir la poser lors de débats de circonscription, mais nous accepterons aussi des réponses écrites, que nous publierons sur notre blog, comme nous l'avions fait pour quatre candidatEs lors des élections provinciales de 2014.

Question:

Les scientifiques et les économistes nous avertissent depuis plus de 20 ans des conséquences des changements climatiques, provoqués principalement par notre recours excessif aux hydrocarbures.

Les actions insuffisantes des dernières années fait en sorte qu'on prépare de graves crises dont nous n'avons aujourd'hui qu'un avant goût de l'ampleur: montées des eaux, pénuries alimentaires, catastrophes météorologiques, réfugiés climatiques, etc. La situation exige que nous réduisions nos émissions de gaz à effet de serre rapidement, or, les engagements canadiens nous classent parmi les pires nations au monde à ce sujet. 

Avec l'ensemble de votre programme (en matière d'énergie, de transport, d'économie, d'agriculture, etc.), comment croyez-vous redresser la situation par rapport à la cible de 2 degrés Celsius de réchauffement climatique maximal, quelles cibles de réduction d'émissions de gaz à effet de serre votre gouvernement mettrait-il de l'avant et quelles mesures mettrez-vous en place relativement à la probabilité de plus en plus grande d'un échec à l'échelle internationale et de l'avènement probable d'une crise climatique majeure et irréversible?

vendredi 4 septembre 2015

Rendez-vous planétaire du mouvement de Transition

Venez assister avec nous au visionnement commun et en direct de la cinquième conférence internationale du Transition Network

Cet événement nous permettra d'en savoir plus sur les enjeux et les initiatives innovantes qui ont émergées à travers le monde. C'est également une belle occasion de se réunir afin de discuter des initiatives de transition au Québec.

Rendez-vous  ce samedi 19 septembre
dès 11h00 au local PK-3210, à l'UQAM.

La diffusion Web aura lieu de 11h30 à 13h30 
Elle sera suivi d'une sympathique discussion! Amenez-votre lunch, ça promet!

L'événement est organisé par le Réseau Transition Québec, l'Institut des sciences de l'environnement de l'UQAM et le Centr'ERE.

Aimez et partagez sur Facebook.

mercredi 2 avril 2014

Question du siècle: la réponse de vos candidatEs

Le 20 mars dernier, nous avons demandé à toutEs les candidatEs de Laurier-Dorion de répondre à une question difficile, la question du 21e siècle à notre avis:

Avec l'ensemble de votre programme (en matière d'énergie, de transport, d'économie, d'agriculture, de services sociaux, etc.), où croyez-vous vous situer par rapport à cette cible [de réduction des émissions de gaz à effet de serre] de 10% annuellement et qu'y a-t-il dans votre programme qui puisse préparer le Québec à la probabilité d'un échec à l'échelle internationale et de l'avènement probable des crises humanitaires mentionnées? (cliquez ici pour voir la question complète).

Voici donc les réponses obtenues, selon l'ordre de réception:

Valérie Assouline, de la Coalition avenir Québec
Miguel Tremblay, d'Option nationale
Andrés Fontecilla, de Québec solidaire
Gerry Sklavounos, du Parti Libéral du Québec (ajoutée le 3 avril)

Nous remercions ces candidatEs qui ont accepté de nous répondre et qui s'engagent pour Villeray, Parc-Extention et le Québec.  Nous mettrons à jour ce billet si d'autres réponses nous parviennent d'ici le 7 avril.

Bonnes élections!


Réponse de Valérie Assouline, de la Coalition avenir Québec


Un gouvernement de la Coalition Avenir Québec aura à cœur le respect de l’environnement. Dans une économie comme la nôtre, la croissance économique à long terme et l’épanouissement de notre société sont tout simplement indissociables de la protection de notre environnement, de l’adoption de comportements responsables en matière de consommation d’énergie et d’exploitation de nos ressources naturelles, et d’adhésion aux principes du développement durable.

Voilà pourquoi un gouvernement de la Coalition Avenir Québec liera étroitement les questions économiques et de développement durable et s’assurera que l’exploitation de nos richesses naturelles se fasse au profit des Québécois et dans le respect de l’environnement.

La Coalition a élaboré un plan global et crédible, tourné vers l’économie du XXIe siècle et respectueux des enjeux environnementaux. Le projet Saint-Laurent valorise l’innovation, l’investissement dans les secteurs de pointe, la création d’emplois, et cela, tout en créant des milieux de vie de qualité.

Le Projet Saint-Laurent propose un plan d’avenir, un véritable projet de société pour le Québec. C’est une vision dans laquelle le paysage québécois, plus particulièrement la vallée du Saint-Laurent, sera mis en valeur par la création et le développement de 20 zones d’innovation. Ces zones, sources de création de richesse, seront des lieux où le savoir et l’entrepreneuriat se côtoieront en profitant d’une grande proximité, des lieux de qualité où les citoyens qui les habiteront pourront vivre, apprendre, innover et se divertir. Ces zones d’innovation, lieux modernes, prospères et diversifiés, installées sur les rives de la vallée du Saint-Laurent, deviendront autant de pôles de création de richesse, et ce, dans le respect le plus strict des principes de développement durable. La Coalition Avenir Québec propose, avec le projet Saint-Laurent, un plan d’action concret pour la remise en valeur des friches industrielles contaminées dans les zones d’innovation.

Les préoccupations à l’égard du Saint-Laurent ne datent pas d’aujourd’hui. Le système hydrographique du Saint-Laurent, incluant les Grands Lacs, représente un cinquième des réserves mondiales d’eau douce. Les problèmes liés à l’assainissement des eaux usées municipales, des débordements et de la  présence de contaminants émergents dans le fleuve Saint-Laurent sont bien réels. La Coalition Avenir Québec considère qu’il est important de s’attaquer à la dépollution du fleuve.


Réponse de Miguel Tremblay, d'Option nationale


Option nationale croit que les partis politiques qui adoptent comme cible un pourcentage de réduction d'ici 2020 des gaz à effet de serre (GES) par rapport à 1990 voient à trop court terme. Rappelons que le PLQ a prévu 20%, le PQ et la CAQ 25%, et QS 40% de réduction d'émission de GES dans les six prochaines années pour le Québec.

Or, pour limiter l'augmentation de la température planétaire à 2°C, les pays industrialisés doivent réduire leurs émissions de GES de 50% à 85% d'ici 2050 (rapport du GIEC 2013). Ce qu'il faut retenir de ce message des scientifiques, ce n'est pas tant les chiffres mais l'idée qu'un changement titanesque doit être fait par les pays industrialisés, incluant le Québec, pour atteindre cet objectif.

Plutôt que de viser un pourcentage de réduction à court terme qui demanderait des changements plus ou moins réalistes, le Québec doit adopter une approche à long terme en mettant l'emphase sur l'objectif final : modifier de façon durable la société québécoise. C'est pour cette raison qu'Option nationale prône l'adoption de politiques structurantes pour réduire les émissions de GES et utilisera les réductions d'ici 2020 comme une mesure du progrès accompli vers l'objectif de 2050, et non comme le signe d'un échec ou d'une réussite.

Pour réaliser cela, Option nationale propose dans un premier temps de s'attaquer au secteur des transports. Des mesures d'écofiscalité telles que le bonus-malus lors d'achat de véhicules neufs doivent être déployées. À somme nulle, l'argent supplémentaire chargé aux acheteurs de véhicules énergivores est transformé en subvention pour l'acheteur d'un véhicule plus économique. L'électrification des transports, notamment par le transport en commun et le développement d'un monorail, est également un incontournable.

Dans un deuxième temps, un meilleur aménagement du territoire est un objectif à long terme que le Québec doit prendre en considération. L'étalement urbain entraîne un coût énergétique et environnemental qu'il est possible de réduire dans les prochaines décennies. Comme les objectifs de réduction de GES se déploient également sur cet horizon, le Québec doit impérativement revoir son plan de développement urbain et son régime de taxe foncière pour diminuer les distances parcourues pour le transport des personnes et des marchandises. Les citoyens verront également leur qualité de vie augmentée par cette mesure.

Globalement, le Québec doit être cohérent et refuser d'adopter des lois ou des politiques qui favorisent indûment l'augmentation d'émission des GES. Nous pensons ici particulièrement à l'exploitation du pétrole non conventionnel, que ce soit sur son territoire à Anticosti, ou encore à l'extérieur par l'accord donné au passage de pipelines sur son territoire.

Finalement, rappelons que seul le pays du Québec peut réduire de façon durable ses émissions de GES et participer à l'élaboration d'une solution sur la scène internationale. La sortie du Canada du protocole de Kyoto et l'impuissance du Québec dans le dossier des pipelines sur son territoire en sont de douloureux rappels.


Réponse d'Andrés Fontecilla, de Québec solidaire


« Québec solidaire est le
seul parti à prendre les
changements climatiques
au sérieux. Dans ce plan,
nous mettons cartes sur
table quant à la direction qu’il
faut prendre pour sortir de
la périlleuse situation dans
laquelle nous nous trouvons.
C’est une proposition
ambitieuse, mais nous
croyons le peuple du Québec
prêt à relever le défi. 
» - Extrait de notre Plan de sortie du pétrole (2015-2030)

À Québec solidaire, nous croyons qu'il est impératif de prendre dès maintenant des mesures radicales afin de lutter contre les changements climatiques et des conséquences de ceux-ci. Nous reconnaissons que les gouvernements auraient dû s'engager bien avant dans une voie en ce sens. De plus, le souci de la redistribution de la richesse et de la réduction des inégalités sociales anime nos propositions. En effet, mettre un frein à l'avidité des puissants, on contribue également à freiner l'exploitation de nos richesses naturelles et la surconsommation. L'objectif de Québec solidaire est de réduire de 40 % les émissions de GES par rapport à leur niveau de 1990 entre 2014 et 2020. Céline Bonnier, au rassemblement, disait que nous ne changerions peut-être pas le monde à nous seuls, mais que « nous avions un rôle à jouer, alors peut-on le jouer ? ». Nous réclamons de jouer ce rôle et c'est pourquoi nous proposons un plan, ambitieux, certes, mais réaliste, si on fait preuve de volonté politique.

Notre Plan de sortie du pétrole (2015-2030) permet au Québec de s'orienter résolument vers la sortie du pétrole, une urgence à notre avis. Parce que les transports collectifs électrifiés font partie de la solution, une grande partie de notre plan sur les cinq premières années sera la mise en place de réseaux fiables, agréables et bien répartis en fonction des besoins des gens dans les principales agglomérations du Québec. En effet, de nombreuses personnes souhaitent délaisser les véhicules polluants, mais n'ont pas accès à des structures et des options rendant l'alternative viable. C'est au gouvernement de créer les structures nécessaires pour rendre ce choix possible. Des réseaux de transports interurbains seront également développés. De plus, nous prévoyons créer un parc de véhicules pour l'auto-partage et la transition vers un parc d'automobiles électriques lorsque la voiture est nécessaire. Tous ces développements permettront du même coup la création de dizaines de milliers d'emplois. Nous mettrons également en place des structures favorisant le transport actif partout où ce sera possible.

Nous prévoyons cesser la construction de barrages hydro-électriques inutiles, tout en assurant un vaste chantier de rénovation éco-énergétiques qui permettra à des PME locales de donner de l'emploi à plus de 5000 personnes, par exemple.

Dans le volet de l'agriculture, nous prévoyons développer une agriculture de proximité, encourager qui saura préserver autant les liens sociaux que l'intégrité du territoire, tout en évitant les longs trajets polluants et la dépendance au commerce international dans le cadre des accords de libre-échange.

Du côté des mesures sociales, nous encouragerons la petite économie, tant par l'instauration du revenu minimum garanti (12 600$ par personne par année, sans condition, visant à remplacer l'aide sociale) afin de permettre à toutes et tous une vie décente, tout en réinjectant de l'argent dans l'économie locale.

Vous pouvez prendre connaissance de la totalité de nos positions sur cette question en consultant notre Plan de sortie du pétrole et notre plateforme. De plus, nous étofferons encore davantage nos positions sur les questions agricoles et sur les échanges internationaux dans un prochain congrès du parti.

Réponse de Gerry Sklavounos, du Parti Libéral du Québec

(ajoutée le 3 avril)

En cette 30e journée de la campagne électorale, les candidats du Parti libéral du Québec, Gerry Sklavounos (Laurier-Dorion), David Heurtel (Viau) et Marie Montpetit (Crémazie) ont annoncé des engagements en matière d’environnement qui permettront au Québec de reprendre son rôle de leader nord-américain  de la lutte contre les changements climatiques et les émissions de GES.
Plus qu’un défi à relever, la lutte aux changements climatiques nous offre la possibilité exceptionnelle d’orienter notre économie vers l’énergie et les technologies propres. Le bilan du gouvernement libéral en matière de lutte aux changements climatiques est celui d’un leader en Amérique du Nord et témoigne de l’attachement de notre parti à l’équité intergénérationnelle. Plus qu’une question d’équité entre les générations, la qualité de l’environnement est de plus en plus reconnue comme un aspect fondamental du bien-être et de la santé des Québécois. Les mesures novatrices et les alliances tissées avec d’autres gouvernements nous ont permis d’entamer ce virage vert plus rapidement que nos partenaires commerciaux. Le Québec doit reprendre son rôle de leader abandonné par le gouvernement du Parti québécois.

Redonner au Québec un plan sérieux de lutte contre les changements climatiques


Alimenté par le Fonds Vert, le Plan d’action changements climatiques est la pièce maitresse de l’approche stratégique en matière de changements climatiques. Pour l’instant le seul plan d’action changements climatiques en vigueur est celui adopté par le gouvernement libéral en 2012. Le gouvernement du Parti québécois a pigé 711,6 millions $ du Fonds vert pour financer des promesses sans dire aux Québécois quels programmes du plan d’action changements climatiques présenté en 2012 seront annulés. Même les membres du comité aviseur n’ont pas été informés des modifications au plan d’action adoptés dans un décret entièrement confidentiel, en catimini avant les élections.

Un gouvernement du PLQ s’engage à convoquer, dans les 100 premiers jours de son mandat, le comité aviseur en changements climatiques afin de faire état des sommes engagées par le gouvernement péquiste et élaborer un plan d’action afin d’atteindre un objectif de réduction de GES de 20% d’ici 2020. Notre gouvernement fera de la lutte contre les émissions de GES une priorité horizontale réunissant tous les ministères et organismes du gouvernement. Alors que le Québec était mobilisé autour d’un objectif de réduction des GES de 20 % d’ici 2020, le PQ a lancé l’objectif de 25 % sans rien pour appuyer ses dires. En agissant de la sorte, il a démobilisé les acteurs et sapé la crédibilité d’une démarche jusque-là jugée sérieuse.

Un gouvernement libéral fera du développement d’une économie verte un véritable projet de société et s’engage en ce sens à maintenir le marché du carbone. Le Québec doit continuer à imposer le rythme en faisant la promotion de normes avant-gardistes en matière de changements climatiques. Le gouvernement libéral a déjà démontré que son leadership positif peut permettre de petites révolutions, comme par exemple dans le cas des normes californiennes pour les voitures. C’est grâce à la mobilisation de la Californie et du Québec que le gouvernement fédéral américain et le gouvernement fédéral canadien ont annoncé en 2010 des normes imposées à l'ensemble de l'industrie automobile sur l'ensemble du continent nord-américain.

Accroître la protection de notre biodiversité.

S’il y a un domaine où le développement durable prend tout son sens, c’est bien dans la conservation de la diversité biologique. Sous un gouvernement libéral, la proportion d’aires protégées est passée de moins de 1% à plus de 8% du territoire. La première Stratégie maritime pour le Québec, proposée par le Parti libéral, prévoit de réserver 10 % du territoire marin à des aires marines protégées d’ici 2015. Nous devancerons ainsi de 5 ans l’engagement international de la Conférence de Nagoya.

Nous allons mettre sur pied le Plan Nord amélioré. La vision économique du PLQ qui mettra aussi en œuvre la première stratégie maritime du Québec, permettra un développement du nord avec une plus faible empreinte écologique. L’investissement de 3 milliards dans les infrastructures que prévoit la Stratégie permettra de développer le nord de manière plus durable.

Le Parti Québécois parle beaucoup d’environnement, mais agit très peu. L’expression développement durable ne doit pas seulement servir à décorer les discours, mais faire partie des priorités quotidiennes du gouvernement. 

jeudi 20 mars 2014

Question à toutEs les candidatEs de Laurier-Dorion

Voici la question que nous adressons à tous les candidats et à la candidate de Laurier-Dorion. Nous espérons pouvoir la poser lors des débats de dimanche (17h @ L'enchanteur) ou mardi (19h Église du ND du Rosaire). Nous accepterons aussi des réponses écrites, que nous publierons sur notre blog.

Question:

Les scientifiques et les économistes nous avertissent depuis plus de 20 ans des conséquences des changements climatiques, provoqués principalement par notre recours excessif aux hydrocarbures.

Les actions insuffisantes des dernières années fait en sorte que respecter la cible de 2 degrés Celsius (haut dessus de laquelle on prépare des graves crises alimentaires, économiques, etc.) exige maintenant que les pays riches réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre à un taux annuel de 10%.

À l'aide de ses énergies renouvelables, le Québec est l'un des territoires les plus aptes à montrer la voie en ce sens.

Avec l'ensemble de votre programme (en matière d'énergie, de transport, d'économie, d'agriculture, de services sociaux, etc.), où croyez-vous vous situer par rapport à cette cible de 10% annuellement et qu'y a-t-il dans votre programme qui puisse préparer le Québec à la probabilité d'un échec à l'échelle internationale et de l'avènement probable des crises humanitaires mentionnées?


Référence:
http://youtu.be/fPbarwbiloE 

mardi 23 avril 2013

Des tomates dans nos fleurs...

Aujourd'hui, on prend 2 minutes pour souligner une belle petite nouvelle sympathique. Le Jour de la Terre est terminé, mais le plaisir de bâtir un quartier et un monde plus soutenable et plus souhaitable ne s'arrête pas ici...

Il y a un an, alors que la Ville de Montréal s'apprêtait à tenir des consultations sur l'agriculture urbaine, nous avions organisé un petit Sommet de l'agriculture urbaine de Villeray afin de se parler des enjeux propres à notre quartier et de ce qu'on pouvait faire ici, tout de suite. Nous avions invité des spécialistes, des organismes communautaires, nos éluEs et beaucoup de citoyenNEs.

Ce beau remue-méninges a depuis mené à la production de 3 mémoires, à notre implication dans le Groupe de travail sur l'agriculture urbaine (GTAU), à la création du Réseau de jardinage de Villeray en transition ainsi qu'à une livraison d'une tonne de compost pour les jardins collectifs de Villeray.

Certaines recommandations issues du Sommet étaient cependant du ressort de notre arrondissement. Une idée qu'on trouvait particulièrement simple et efficace pour stimuler l'agriculture urbaine dans le quartier était d'ajouter des fruits et des légumes à la distribution annuelle de fleurs du quartier.

Photo: torugatoru cc
Hé bien devinez quoi... nous avons étés entendus! C'est donc 3500 plants de tomates qui seront donnés, en plus des fleurs et vivaces habituelles! On ajoute donc un peu de goût à nos solutions d’embellissement!

C'est un petit geste, mais il montre que nous avons le pouvoir, ensemble, d'améliorer notre communauté et de faire cheminer des bonnes idées. Merci aux participantEs d'avoir su être proactif et créatifs, merci aux éluEs et à l'Arrondissement d'avoir su être à l'écoute! 


La distribution aura lieu à l'Éco-quartier Villeray (Patro Le Prévost ), dès 9h, le 18 mai. Arrivez tôt!

mardi 22 janvier 2013

L’agriculture urbaine à Montréal : la réponse des élus se fait attendre...

Villeray en transition est maintenant membre du Groupe de travail pour l'agriculture urbaine (GTAU), groupe qui a initié en 2011 l'immense mobilisation qui a menée à la consultation publique sur l'agriculture urbaine à Montréal en 2012. Comme les autres membres de ce groupe, nous attendons avec impatience la réponse de nos élus.

Voici le communiqué paru hier:

Communiqué de presse
Diffusion immédiate

L’agriculture urbaine à Montréal : les élu-e-s doivent passer à l’action !


Montréal, le lundi 21 janvier 2013- En 3 octobre 2012, l’Office de Consultation Publique de Montréal (OCPM) soumettait ses recommandations au comité exécutif de la Ville de Montréal
à la suite d’une consultation historique sur le rôle et le développement de l’agriculture urbaine (AU) à Montréal. Plus de trois mois après le dépôt de ce rapport, la Ville de Montréal n’a toujours pas pris position sur ces recommandations.

L’AU est fortement implantée sur l’île de Montréal, où elle est pratiquée par 51 % des ménages 1. Les 29 000 signatures amassées pour  déclencher le processus de consultation publique, les 1500 participant-e-s et les 103 mémoires déposés pendant cette consultation attestent de l’importance de l’AU pour les citoyen-ne-s de Montréal. Les Montréalais sont donc en droit d’attendre une réaction de leurs représentant-e-s élu-e-s dans les plus brefs délais.

L’agriculture urbaine comme outil de développement de Montréal

Une des principales recommandations du rapport porte sur l’intégration cohérente et systématique de l’AU aux outils de planification de Montréal. Alors que le Plan de développement de Montréal est en cours d’élaboration, et que de nombreux autres documents stratégiques2 le seront très prochainement, il devient impératif que la place de l’AU soit prise en compte par la Ville.

Dans son mot d’introduction au document préparé par la Ville en vue de la consultation publique3, le maire Tremblay affirmait que la consultation serait l’occasion « de dégager des possibilités de développement en cohérence avec les politiques de la Ville ». Le GTAU souhaite que cette affirmation se concrétise rapidement, par l’intégration de l’AU aux outils de planification de Montréal, tel que le recommande l’OCPM.

Une réaction attendue de la Ville
L’ampleur de la mobilisation citoyenne et l’urgence d’agir liée à l’élaboration actuelle de nombreux documents de planification commandent une attitude plus active de la Ville sur le dossier de l’AU. Aussi, le GTAU réclame que le comité exécutif prenne position publiquement sur les recommandations de l’OCPM et qu’il identifie un porteur de dossier responsable de voir à l’insertion de l’AU dans la planification de la Ville, et ce dans les plus brefs délais.

LE GTAU EST COMPOSÉ DE :
Action Communiterre, Alternatives, le Centre d’écologie urbaine de Montréal, le Marché Solidaire Frontenac, le CRAPAUD (Collectif de Recherche sur l’aménagement paysager et l’agriculture urbaine durable), le Regroupement des jardins collectifs du Québec, Santropol Roulant, Café Aquin-UQAM, Café Tributerre, Club populaire des consommateurs de Pointe-Saint-Charles, Coalition pour l’agriculture urbaine et périurbaine à Montréal, Cégep du Vieux Montréal, Cégep de Saint-Laurent, Crudessence, Coop la maison Verte, Dans la rue, Éco-Stage-Katimavik, Éco-quartier Hochelaga, Éco-quartier du Plateau-Mont-Royal, Éco-quartier Parc-Extension, Éco-quartier de la Pointe-aux-Prairies, Éco-quartier Rosemont - SODER, Éco-quartier Saint-Jacques, Éco-quartier Saint-Michel, Éco-quartier Peter McGill, Éco-quartier Sainte-Marie, Équiterre, Fermes Lufa, Greenpeace Québec, GRIP - UQAM, Groupe Produktif, Jardins collectifs de Bouffe-Action de Rosemont, Jardins communautaires Ahuntsic-Notre-Dame-de-Grâce-Côte-des-Neiges, Jour de la Terre, Maison du développement durable, PAUSE-Université de Montréal, Pousses urbaines, Regroupement des éco-quartiers, Réseau des jardins collectifs de Villeray - Maison de Quartier, réseau des Jardins Collectifs de Lachine - GRAME, Maison Écolonet, RUI - Jardins Éco-culturels (Place Benoit), Sentier urbain, Sevag Pogharian Design, Sustainable Concordia, Ville-en-vert - Éco-quartier Ahuntsic-Cartierville, Vivre en Ville, Villeray en transition, Nutri-Centre LaSalle, Les Serres du dos blanc, Vigilance OGM, et plusieurs bénévoles.

Pour continuer de suivre la démarche du GTAU : http://www.agriculturemontreal.info/ou http://www.facebook.com/agricultureurbainemtl.

jeudi 17 janvier 2013

Conférence Les monnaies locales complémentaires : pourquoi, comment ?

Le dicton veut que l'argent mène le monde... et si on s’arrangeait pour que ce soit plutôt le monde qui mène l’argent? Les changements climatiques et l'instabilité économique nous invitent aujourd'hui à poser des gestes audacieux et concrets pour une économie plus locale, écologique, solidaire et résiliente. Pour y arriver, de nombreuses communautés ont adopté une forme ou une autre de monnaie complémentaire.

Fort de vingt ans de recherches sur les alternatives économiques et auteur de deux ouvrages sur le sujet, Philippe Derudder est invité dans toute la francophonie afin de présenter les différents types de monnaies complémentaires ainsi que les méthodes pour les mettre en place. La conférence sera suivie d'une période de questions et de discussion sur le sujet.

Quoi?  Conférence de Philippe Derudder
Les monnaies locales complémentaires : pourquoi, comment ?
Quand? Mardi 12 février, 19 h 00 (ouverture des portes à 18 h 30)
Où? Chalet du parc de Normanville, 7480 rue de Normanville
Prix? Contribution volontaire suggérée de 5$

Partagez: http://www.facebook.com/events/559309167429901/

En bonus, voyez le récit de l'expérience de Toulouse en matière de monnaie complémentaire:

SOL VIOLETTE - l'éclosion d'une monnaie from Les Zooms Verts on Vimeo.

mercredi 4 juillet 2012

Les mémoires du Sommet de l’agriculture urbaine de Villeray

Pour faire suite au Sommet du 21 avril dernier, nous avons produit et présenté trois mémoires, courts, simples et efficaces, qui reprenaient les préoccupations et les solutions formulées par les participants et participantes.
Les mémoires du Sommet de l'agriculture urbaine de Villeray
Téléchargez les mémoires ici.

Il s'agit de:
  • Responsabilités de la ville en matière de souveraineté alimentaire 
  • Formation et diffusion de l'expertise horticole 
  • Règlementation autour de l’agriculture urbaine 

Les mémoires ont été rédigés et présentés en juin à l’Office de consultation publique de Montréal par trois participantes de Villeray en transition (merci à Sabrina Cardin-Ouellette, Louise Lacroix et Julie Richard!). Nous avons aussi transmis ces mémoires aux élues de l’Arrondissement, pour qu’elles y soient sensibilisées lorsqu’elles recevront le rapport de l’Office ou qu’elles mettront en branle les dispositions en agriculture urbaine du Plan de développement durable de l’arrondissement

On se félicite que notre travail était une des rares contributions à rapporter des points de vue de jardiniers non organisés et nous attendons le rapport de l’Office avec impatience. On vous garde informés pour la suite!

dimanche 13 mai 2012

Jardinage niveau zéro - atelier de partage des connaissances


Vous voulez démarrer un jardin cet été? Vous n'avez jamais fait pousser quoi que ce soit? Cet atelier est pour vous! Dans un contexte informel, avec des exemples concrets à l'appui nous partirons des bases élémentaires. L'atelier a lieu dans le potager bio de la cour de Louise, jardinière de longue date, formée en permaculture. 

Au menu :
- comment changer le gazon en jardin?
- les concepts de base: sol, matière organique, types de plantes, etc.
- quelles sont les plantes les plus faciles à cultiver?
- les bases de la conception d'un jardin bio
- le matériel essentiel
- quoi surveiller, quand agir?

Attention : nous n'aborderons pas la culture en bacs lors de cet atelier.

Date: Dimanche 3 juin de 14h à 16h.

Lieu :
L'activité a lieu dans Villeray. L'adresse exacte vous sera donnée lors de votre inscription au info@villerayentransition.info

Prix :
Cet atelier est gratuit. Une contribution volontaire de 5$ 
pour Villeray en Transition est suggérée.

À apporter (facultatif):
Une photo de votre cour ou des dimensions du jardin prévu, sachets de graines, vos questions.

jeudi 12 avril 2012

S’habiller de son quartier: en mode local(e) et écologique à Villeray

Dimanche, 6 mai à 14h00, venez marcher à la rencontre des artisanes de la mode de Villeray! D’une durée de 2h, la promenade animée invitera le marcheur à sillonner le quartier à la découverte des ateliers-boutiques, tout en ouvrant la réflexion sur les impacts écologiques et humains de nos choix vestimentaires.


Départ 14h00: église Sainte-Cécile,
au coin de Castelnau/Henri-Julien
Fin 15h30 : Station de métro de Castelnau

Les places sont limitées, alors n'oubliez pas de vous inscrire!








Cette activité est organisée dans le cadre des Promenades de Jane avec l'aide du Centre d'écologie urbaine.


vendredi 6 avril 2012

22 avril: on y va en vélo!

Quoi de mieux que le vélo pour se rendre à la grande marche du Jour de la Terre le 22 avril prochain? Et quoi d'encore mieux que d'y aller tous ensemble, entre Villereines amoureuses de la nature et Villerois amants de la planète bleue?

Rendez-vous, coloréEs et sourriantEs, beau temps, mauvais temps, le 22 avril à 12h30, en face de la bibliothèque du Patro Le Prévost. Nous partirons ensuite tranquillement vers la Place des festivals à 13h00.

Cliquez ici pour voir l'évènement Facebook.

Consultez ici le site du 22avril.org.

vendredi 7 octobre 2011

Récolte de signatures pour l'agriculture urbaine

Agriculture en ville, c'est une des façons de bien manger à peu de frais, de diminuer notre empreinte écologique, d'embellir notre quartier, d'avoir accès à plus de variétés de fruits et légumes, de tisser des liens avec notre voisinage, de diminuer notre stress, d'éduquer les enfants, d'augmenter nos connaissances du vivant, de sécuriser une partie de l'approvisionnement alimentaire en ville et d'améliorer notre état de santé physique et mentale. Pour toutes ces raisons, on pense que l'agriculture urbaine, c'est vraiment fort!

Afin de contribuer à créer une ville verte et nourricière, une coalition d'organismes sympathiques (le GTAU) propose de lancer une consultation publique sur l’état de l’agriculture urbaine à Montréal en se prévalant de la Charte montréalaise des droits et responsabilités. Pour ce faire, il faut amasser 15 000 signatures d'ici le 8 novembre (et c'est très possible!).

Vous aussi, vous croyez que l'agriculture urbaine vaut la peine d'être discutée, réfléchie, élargie et reconnue?

Nous vous proposons alors de passer à l'action pour faire lever le niveau de discussion sur le développement de l'agriculture urbaine à Montréal. Venez participer à une joyeuse journée de récolte de signatures avec Le réseau des jardins collectifs de Villeray et Villeray en Transition.

Le samedi le 22 octobre, on se rassemble au 660 Villeray (salle Jarry) avec Julie Richard. Un premier rendez-vous est à 9h30 et un deuxième à 11h, pour 30 min de préparation à toutes les questions possibles. Ensuite, on part seul ou en équipe pour récolter un maximum de signatures. On espère que vous y donnerez quelques heures (voir la journée?) et que nous pourrons nous faire un beau concours de signatures, bref... que du bonheur!

Alors réservez votre samedi 22 octobre et confirmez-nous votre présence dès que possible au info@villerayentransition.info

--

Si vous désirez plus d'informations ou pour organiser des signatures sur votre propre base (travail, amis, voisins...), consultez le site internet du Groupe de Travail en Agriculture Urbaine (GTAU) ou visitez la page facebook du groupe.